Dr John Acker (1939-2025)
C’est avec grande tristesse que la famille du Dr John Christopher Acker annonce qu’il s’est embarqué pour une ultime traversée le mercredi 2 avril 2025.
Né le 29 janvier 1939 à Halifax, en Nouvelle-Écosse, John était le fils du Dr J. C. Acker, chirurgien orthopédique, et de Dorothy (née Scriven).
Il laisse dans le deuil son épouse Rosalee (née Richard), ses cinq enfants : Jennifer (Freddy) Claro, Christopher Acker, Stephanie (feu Peter) Hoellwarth, Heidi (Kevin) White et Wendi (Thumper) McDonald; dix merveilleux petits-enfants : Brandon et Tristan Claro, Jessica (Devan) Kelly et Jenny Acker, Emilee et Sarah Hoellwarth, Jack et Nicholas White, et Oliver et Evelyn McDonald; un arrière-petit-fils, Myles Kelly, ainsi que ses nièces et neveux.
John avait déjà perdu une sœur, Jean (Allan) Frederick, et laisse également derrière lui deux belles-sœurs, Patricia (Donald) Farmer et Susan (Barrie) Baker.
John a grandi à Halifax et fréquenté l’Université Dalhousie, où il a obtenu en 1960 son baccalauréat ès sciences et, en 1965, son doctorat en médecine.
À l’issue de ses études en médecine, John a exercé la médecine familiale à Fredericton (N.-B.) pendant quatre ans, jusqu’à ce qu’un « besoin génétique » le ramène à Halifax, où il terminerait, en 1974, sa formation en chirurgie orthopédique.
John et sa famille ont ensuite passé six mois à Berne, en Suisse, et à Woking, en Angleterre, tandis qu’il effectuait une formation postdoctorale (fellowship), avant de s’installer à Saint John (N.-B.), où John passerait les 40 années suivantes à pratiquer la chirurgie orthopédique.
C’est à John – pionnier de la chirurgie arthroscopique au Nouveau-Brunswick – qu’est attribuée la réalisation de la première arthroplastie totale du genou de la province. Il a également fondé la première clinique de médecine du sport au Nouveau-Brunswick, et comptait parmi les membres fondateurs de la Canadian Sports Medicine Society.
Outre sa carrière de chirurgien, John a également été membre d’organisations locales et nationales et assumé différentes fonctions en leur sein. Parmi ces organisations : le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, l’Association canadienne d’orthopédie, la New Brunswick Orthopaedic Association, la Société médicale du Nouveau-Brunswick, le Collège des médecins et chirurgiens du Nouveau-Brunswick, l’Atlantic Provinces Orthopaedic Society, le Yabsley Orthopaedic Club (dont il était membre fondateur), le Saint John Environmental Committee (à titre de président), la Saint John Horticultural Society, le Lily Lake Pavillion (à titre de membre du conseil d’administration) et le Cherry Brook Zoo.
Suivant son départ à la retraite, John a aussi été professeur associé de médecine à l’Université Dalhousie, où il enseignait l’anatomie musculo-squelettique.
Connu tout au long de sa vie comme un marin passionné, John était membre du R.K.Y.C. et du R.Y.C. Il a sillonné sur son « yacht » les rivières Saint-Jean et Kennebecasis, ainsi que la baie de Fundy et la côte du Maine. Il a aussi fait le tour de la Nouvelle-Écosse continentale et du Cap-Breton, et exploré plusieurs îles des Caraïbes à bord du Stopp Knot, un navire en copropriété amarré à Sainte-Lucie et aux îles Vierges britanniques.
John aimait son petit coin de paradis sur l’île de Mather. Comptant parmi les fondateurs de la Mathers Island Company, il en a aussi été président. Il avait aménagé sur l’île un beau camp, qu’il partageait avec sa famille.
Ceux qui ont côtoyé John connaissaient son amour de la musique, sa « source de détente ». Musicien passionné, il a été l’un des membres fondateurs du groupe « The Cool Chicks and Ugly Doc-lings ». Il a également joué avec « The Down East Fiddlers », se produisant pour les résidents et le personnel de divers foyers de soins et établissements de logement supervisés dans le sud du Nouveau-Brunswick. La passion de John pour la musique l’aura aussi mené, tandis qu’il était à la retraite, à devenir DJ sur le campus, où il animait un programme hebdomadaire de folk et de blues à la station de radio de l’UNBSJ, CFMH.
Ayant « mis les voiles » pour la toute dernière fois, John manquera beaucoup à sa famille et à ses nombreux amis.
Dr Norman Lister (1952-2025)
C’est le cœur lourd que la famille du Dr Norman Lister annonce son décès, le 14 mai 2025.
Élevé dans la paisible localité d’Upper Mills (N.-B.) où il résidait avec ses parents, feu Kenneth et Mary Lister, et ses frères et sœur, Norman a toujours manifesté un intérêt marqué pour les activités de plein air. Qu’il s’agisse de chasser, de pêcher ou simplement de se promener dans les bois, il avait trouvé dans la nature une paix qui le guiderait tout au long de sa vie, et y donnerait un sens.
Pendant près de 50 ans, Norman s’est consacré à l’exercice de la médecine, servant les habitants de St. Stephen et des environs avec un engagement indéfectible et une profonde compassion. Il ne se contentait pas de soigner ses patients; il faisait siennes leurs joies et leurs peines, qu’il emportait avec lui bien après avoir quitté le travail. Connu pour sa bienveillance, sa vivacité d’esprit et son dévouement inébranlable, ce fut un médecin apprécié de plusieurs générations de familles. Les patients étaient nombreux à souligner sa profonde empathie, son humilité et le grand réconfort qu’il apportait dans les salles d’examen. Il était, pour beaucoup, bien plus qu’un médecin : un confident, une présence stable et un ami.
En dehors de la médecine, la curiosité de Norman pour le monde était insatiable. Il aimait jardiner, étudier les animaux, les plantes et les étoiles, toujours désireux de comprendre le fonctionnement des choses et de transmettre ses connaissances. Il avait le don d’enseigner, relayant des faits aléatoires, mais fascinants qui donnaient à tous ceux qui l’entouraient l’impression d’être un peu plus intelligents. Il était sans doute lui-même la personne la plus brillante que beaucoup d’entre nous aient jamais connue.
Norman trouvait sa joie dans les choses simples et significatives : discuter avec ses patients bien après la fin de leur rendez-vous, cuisiner de grands repas pour sa famille ou passer du temps avec ses animaux de compagnie bien-aimés. Plus jeune, il appréciait les moments passés au camp avec ses amis et, plus récemment, il n’était jamais qu’à un coup de fil – se présentant au domicile de ses enfants au milieu de la nuit pour examiner un petit-enfant malade, toujours prêt à les rassurer calmement et à prodiguer des soins compétents.
Norman était un homme d’une force tranquille, aux valeurs profondément enracinées et à la générosité sans bornes. Il aimait passionnément sa communauté et trouvait un sens dans les actes de service quotidiens qui définissaient sa vie et sa carrière. On se souviendra de lui pour les vies qu’il a sauvées, mais aussi pour celles qu’il a touchées – de par sa gentillesse, son dévouement et son profond respect à l’endroit de chaque personne qui franchissait sa porte.
Norman a consacré sa vie à s’occuper des autres, et son esprit continuera de rayonner au sein de la communauté qu’il aimait tant. Sa famille aime à penser qu’il profite enfin de sa retraite, mouillant sa ligne dans des eaux calmes, son chien Nikki à ses côtés.
La famille tient à remercier les infirmières de l’Hôpital du comté de Charlotte, à St Stephen, au Nouveau-Brunswick, et le personnel du PEM pour tout l’amour témoigné à Norman, et les soins qu’ils lui ont prodigués.
Le Dr Lister laisse dans le deuil son épouse Wendy et ses cinq enfants : Jeffrey, Susan (Robert), Mackenzie (Clinton), Nate (Brooke) et Bronwyn (Spencer). Son héritage se perpétue également à travers ses petits-enfants chéris : Ryan, Emery, Lane, Mae, Baker, Lawson, Ashen, Atlas et Milo, qui lui ont apporté beaucoup de joie et de fierté; ses frère et sœur : Gene Lister et Janet Caldwell; son beau-père : Roger Stewart; ses belles-sœurs et beau-frère, ainsi que des nièces et des neveux.
Outre ses parents, Norman avait été précédé dans la tombe par ses frères Gregory Lister et Gordon Lister et par sa belle-mère Doris Stewart.
Dr David Dodge (1967-2025)
Le Dr David Maxwell Dodge, de Moncton (N.-B.), est décédé paisiblement à son domicile, entouré de sa famille aimante, le matin du 11 juin 2025, après une courageuse bataille de deux ans contre le glioblastome, une forme agressive de cancer du cerveau.
Il était né le 14 juillet 1967 à St. John’s (T.-N.-L.), de Joan et Jehu Dodge.
Dans sa jeunesse, David a fréquenté l’école secondaire de Gander (T.-N.-L.), puis l’Université Memorial de Terre-Neuve, où il a obtenu en 1990 un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en biologie. Il est ensuite entré à l’école de médecine de l’Université pour y décrocher, en 1995, un doctorat en médecine. Ayant choisi de se spécialiser en anesthésiologie, Dave a terminé sa résidence à l’Université Queen’s, à Kingston, en Ontario, en 2000.
Le Dr Dodge a passé l’ensemble de sa carrière en tant qu’anesthésiste et médecin des soins intensifs à l’Hôpital de Moncton, de l’an 2000 à sa maladie, en juin 2023. Très apprécié de ses collègues et de ses patients, David était connu pour ses compétences en salle d’opération, mais aussi pour son sens de l’humour et son savoir-être. Il était extrêmement fier lorsque sa fille Amy a été acceptée à la faculté de médecine de l’Université Dalhousie, promotion de 2028.
Pendant qu’il fréquentait l’Université Memorial, David a fait la rencontre d’une autre étudiante en médecine, Susan Skanes, l’amour de sa vie et sa future épouse, qui deviendrait aussi la mère de ses enfants et son inséparable complice. David et Susan ont été mariés pendant 30 ans et ont célébré cette union de longue date le 3 juin, quelques jours avant son décès. Le couple a eu la chance d’avoir trois enfants, Michael, Amy et Anna, qui étaient sa fierté et sa joie. Dave aimait également ses nombreux animaux de compagnie, dont quatre bouviers bernois très chers à son cœur, un carlin unique et spécial, un gentil Pit Bull croisé, de nombreux chats, des lapins, des reptiles et d’autres créatures diverses. Il avait d’ailleurs su transmettre son amour des animaux à son fils Michael, qui poursuit actuellement une carrière de technicien vétérinaire.
Dave était un fervent partisan des activités sportives de ses enfants, qu’il s’agisse de les entraîner depuis la ligne de touche, de les encourager depuis les gradins ou de les soutenir en tant que bienfaiteur de l’équipe. C’était un grand fan de l’équipe de football de la Bernice MacNaughton High School (BMHS), au sein de laquelle Michael a évolué pendant quatre ans. Dave a entraîné les équipes de soccer de ses deux filles tout au long de leurs années de jeu à Codiac Soccer, ainsi que les équipes junior et universitaire de BMHS, et il a joué un rôle actif auprès des équipes de basket-ball de sa fille Amy, au secondaire et à l’échelle provinciale. S’étant pris d’intérêt pour le rugby, il était immensément fier des cinq années passées par sa fille Anna dans l’équipe féminine de rugby de l’Université d’Ottawa.
Lui-même un athlète passionné dès son plus jeune âge, Dave aimait dévaler les pentes du centre de ski de Marble Mountain, où il a conquis sans crainte de nombreuses pistes. C’était un adepte de volley-ball, sport auquel il a joué pendant de nombreuses années, tant au secondaire que dans des équipes de club. Il a d’ailleurs représenté Terre-Neuve au sein de l’équipe de volley-ball des Jeux du Canada en 1985. Ses exploits au volley-ball ont certainement contribué à sa nomination en tant qu’athlète de l’année au Gander Collegiate en 1985. À l’âge adulte, Dave était un cycliste et un coureur passionné. Il a participé à de nombreux marathons et triathlons, dont le célèbre Ironman en 1993 et le Tough Mudder Bike Race en mai 2023 – un mois seulement avant de recevoir son diagnostic. Partisan inconditionnel des Cowboys de Dallas, il n’a jamais perdu l’espoir de les voir remporter un nouveau Superbowl.
Dave était un amateur de bons vins et de bons scotchs. Il se débrouillait comme il pouvait au golf, toujours enthousiaste à l’idée de rejoindre ses amis sur le vert. Plus tard, ce sont les voyages de par le monde avec Susan, en particulier à Antigua – endroit spécial pour eux – qui lui apporteraient la plus grande joie.
David laisse dans le deuil sa femme Susan Skanes et ses enfants Michael, Amy et Anna. Il laisse derrière lui une famille nombreuse et aimante, dont sa mère Joan Dodge, ses frères et sœur Jeff (Catherine), Stephen (Sandra) et Jennifer (Tamila), sa belle-sœur Melissa Skanes (Stephen Power), son beau-frère Mark Skanes, 12 nièces et neveux et une petite nièce. Son père, Jehu Dodge, était décédé avant lui.
Dr Rick Chisholm (1956-2025)
C’est avec grande tristesse que la famille du Dr Richard « Rick » Chisholm annonce son décès, le dimanche 15 juin 2025, à l’Hospice Fredericton (N.-B.). Il était âgé de 69 ans.
Né le 14 mai 1956 à Halifax (N.-É.), Rick était un mari, un père, un grand-père et un médecin dévoué. Il laisse dans le deuil son épouse bien-aimée, Nanette (Barnhill), ses enfants, Frances (Denis) Beaudin et Thomas John (Stefania) Chisholm, ainsi que ses petits-enfants chéris, Iris, Beatrice, Valentina et Santiago. Ses parents, Francine et Harold Chisholm, et ses frères, Don (Linda), Michael (Marie), Stephen et John (Jennifer) garderont aussi de lui un souvenir impérissable.
Diplômé en médecine de l’Université Dalhousie, Rick a commencé sa carrière comme médecin généraliste à Chatham, au Nouveau-Brunswick. Après quatre ans de pratique, il est retourné à Dalhousie pour y suivre une formation postuniversitaire en anesthésiologie, avant d’entreprendre une brillante carrière de 33 ans à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers à Fredericton.
Au-delà de son travail clinique, Rick était un ardent défenseur de la profession et de ses patients. Il a été, pendant plus de trente ans, bénévole auprès de la Société canadienne des anesthésiologistes (SCA), siégeant à de nombreux conseils d’administration et comités. De 2010 à 2012, il a occupé le poste de président de la SCA et a eu l’honneur de se voir décerner à la fois le prix de bénévole exceptionnel de la Société et le prix émérite en 2023.
Rick adorait la montagne – Whistler occupait une place particulière dans son cœur – et trouvait son bonheur dans le vélo, le ski et la course à pied. Il aimait voyager, mais c’est sans contredit sa famille qui occupait la plus grande place dans son cœur. C’était un grand-père fier et dévoué qui se réjouissait de chaque moment passé avec ses petits-enfants.