Dre Veronica Mugarab-Samedi (1963-2023)
Le 22 novembre 2023, une vague de tristesse a balayé le monde à l’annonce du décès d’une femme très estimée, Veronica Mugarab-Samedi (née Sologubova). Après une courte bataille contre le cancer à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, Veronica a trouvé la paix auprès de Dieu et s’est tranquillement abandonnée dans ses bras. Sa vie, bien qu’écourtée, aura été riche et épanouissante, et en aura marqué bien d’autres.
Veronica est née le 11 décembre 1963 à Bakou, en Azerbaïdjan, fille de Viktor et Tamara Sologubov. Enfant, elle était animée d’une grande curiosité pour le monde qui l’entourait et exceptionnellement intelligente; c’était une lectrice assidue qui ne ratait jamais une occasion d’enrichir ses connaissances. À l’âge de 12 ans, Veronica a vécu le décès tragique et soudain de sa mère pendant l’accouchement de son jeune frère, Dmitriy. Aux responsabilités de Veronica s’est alors ajoutée celle d’aider à élever son frère et à s’occuper pleinement de sa famille – ce qui ne l’a pas empêchée de continuer à exceller à l’école. Cette expérience douloureuse l’a plutôt incitée à poursuivre une carrière en médecine, plus précisément dans le domaine de la pédiatrie, qu’elle a pratiquée pendant 36 ans. Ce n’était là que le début du parcours de toute une vie consacré à sauver et à mettre au monde des nouveau-nés.
Au début de la vingtaine, Veronica a terminé ses études en médecine avec mention à l’université médicale d’État de l’Azerbaïdjan, où elle a obtenu un doctorat en médecine et une M. Sc. en pédiatrie et a travaillé pendant 15 ans. Jeune femme confiante et déterminée, elle était prête à franchir les prochaines étapes de sa vie. C’est alors qu’elle a rencontré Azer, l’homme avec qui elle était destinée à passer le reste de sa vie. Ils se sont mariés le 14 février 1989, et ont eu trois enfants, Anar, Nargiz et Fuad, tous élevés dans la tourmente de la guerre. En dépit de ces difficultés politiques et économiques, Veronica a plus que jamais brillé par sa détermination, offrant à ses enfants une enfance heureuse et mémorable.
Il ne s’agit là que d’un aperçu des nombreuses réalisations de Veronica, qui aura suscité l’admiration d’une foule de gens et en aura inspiré tout autant. Son souvenir restera gravé dans la mémoire des générations à venir. Veronica était, à tous égards, extraordinaire et exceptionnelle. Elle a laissé, à travers le monde, un héritage qui jamais ne sera oublié. Les condoléances, les souvenirs et les photos peuvent être transmis à la famille de Veronica et consultés ici.
Modifié pour des raisons de longueur. La notice nécrologique complète peut être consultée ici.
Dr Bruce Poole (1951-2024)
C’est avec tristesse que la famille du Dr Bruce Poole a annoncé son décès soudain à la maison, à Fredericton (N.-B.), le 18 janvier 2024. Fils de feu John et Jean Poole, Bruce était né en 1951 à Ottawa. Outre ses parents, il est également précédé dans la tombe par sa sœur Ann Poole.
Il laisse dans le deuil sa femme, la Dre Audrey Blandford (Poole), sa fille Ann Wade (Jeff) et sa petite-fille Lyla Wade, ainsi que plusieurs cousins et cousines.
En tant que médecin en médecine physique et en réadaptation, Bruce a travaillé à l’hôpital régional Doctor Everett Chalmers pendant 31 ans.
Dr. Georges-Henri Levesque (1935-2024)
C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès du Dr Georges-Henri Levesque, survenu le 24 janvier 2024, à l’Hôpital régional d’Edmundston, à l’âge de 89 ans, domicilié à Edmundston, conjoint de Mme Lise Roy.
Outre sa conjointe, il laisse dans la peine mais également avec de merveilleux souvenirs, ses enfants : Anne Levesque , Christine Levesque Smuk (Blaine), France Levesque, Nathalie Levesque (Reynier Castro), François Levesque, le fils de sa conjointe Kevin Kilfoil (Jessica Pelletier), ses petits-enfants : Inook, Maïa, Emmanuel, Samatha Shea, Keisha, Gabriella, Francis et Léa, 5 arrière-petits-enfants, ses frères et sœurs : Carmen McKay, Adrienne Levesque, Gérald Levesque (Rose), Léo-Paul Levesque (Dianne), Thérèse Arpin (Jean-Paul Larouche), Gisèle Levesque (Yvon Emond), Roger Levesque (Francine Savoie), Lise Fox (feu Greg), Nicole Lyons et Francine Levesque Arpin (André). Il repose maintenant auprès de ses parents M. Adrien Levesque et Mme Irène Chouinard, ses sœurs : Jeannine et Marie-Paule ainsi que son frère Claude.
À la fin de ses études de médecine générale à Montréal et de médecine interne à l’hôpital Henry Ford de Détroit, Dr Lévesque ouvre sa pratique de spécialiste en médecine interne à Edmundston en 1965. Visionnaire, il s’acharne à voir au développement de plusieurs services non établis à l’époque tels les soins intensifs, l’électrocardiographie, les procédures de réanimation, et graduellement, effectue la première hémodialyse au NB. De plus, il s’assure de l’implantation d’une clinique d’oncologie et de maladie rénale, entres autres. Avec Dr Jacques Corbin, ils mettent sur pied la Clinique de Médecine interne afin d’assurer une continuité de service à la clientèle qu’ils partagent. Peu de temps après s’ajouteront comme membres de la Clinique, Dr Jean Soucie et Dr Paul Clavette. De 1965 à 1980, il s’est beaucoup impliqué au sein de sa communauté professionnelle assumant par exemple la présidence du Conseil des médecins de la région ou encore celle de la Société Médicale du NB. Au sein de la communauté, il a été président de la Chambre de commerce d’Edmundston et Président du Club Richelieu et a ainsi contribué au développement de divers projets communautaires dont la piscine Richelieu et la construction de l’Hôpital Régional d’Edmundston. En 1980, il s’intéresse aux approches alternatives et après différentes formations, ouvre en 1983, la Clinique Renaissance Santé, intégrant une approche Holistique à sa pratique et ses connaissances médicales. Il a opéré la Clinique jusqu’en 2009. Enfin, en retraite au Lac Baker, il poursuit son implication communautaire en assurant un leadership lié à la protection du Lac et de son environnement.
La famille remercie les médecins et le personnel de l’Hôpital régional d’Edmundston pour les soins reçus.
Dr Matthew James Anthony Landry (1976-2024)
Le Dr Matthew (Matt) James Anthony Landry, MD, né le 10 mai 1976 à Frederiction (N.-B.), est décédé le 10 mars 2024. Matt a marqué ce monde de façon indélébile. Il laisse dans le deuil ses parents, Peggy et Roger Landry de Fredericton (N.-B.); sa sœur, Renee Landry (Neil) de Fredericton (N.-B.); son frère, Marc Landry (Angie) de Fredericton (N.-B.); et son frère, John Landry d’Ottawa (Ont.). Son frère Paul Landry l’a quant à lui précédé dans la tombe.
Élevé à Fredericton, Matt se rendait fréquemment au chalet familial situé au lac Yoho, au Nouveau-Brunswick. Pendant son adolescence, il a été conseiller de camp avec sa sœur au Camp Glenburn à Kingston, au Nouveau-Brunswick. Cette expérience a été pour eux l’occasion de créer des souvenirs durables qui ont renforcé leur lien fraternel.
Après avoir obtenu un baccalauréat en sciences à l’Université du Nouveau-Brunswick en 1998, Matt a terminé en 2003 le programme de doctorat en médecine à l’Université Dalhousie. Il a ensuite servi pendant plusieurs années comme capitaine dans les forces armées. Après son service militaire, Matt est demeuré engagé dans le secteur de la santé, apportant sa contribution en tant que consultant médical à Travail sécuritaire NB.
Outre ses réalisations professionnelles remarquables, Matt était un homme aux intérêts très variés. Grand adepte de théâtre, de musique et de cinéma, il écrivait des chansons et jouait de la guitare. Il appréciait également la compagnie de ses compagnons félins, Chewy et Walker, et entretenait une passion pour les Lego.
La famille occupait une place centrale dans le cœur de Matthew, qui faisait l’impossible pour assurer le bonheur et le bien-être de ses proches. Il était généreux, tant dans sa vie personnelle que professionnelle. Il était également connu pour son approche directe et pragmatique. Fervent défenseur d’une vie pleine et entière, Matt s’est toujours montré franc et authentique dans ses interactions avec les gens, quel que soit le contexte. S’il est vrai qu’il ne mâchait pas ses mots, ses proches reconnaissaient la sincérité qui sous-tendait son style de communication directe.
En mémoire de Matthew, rendons hommage à son approche directe de la vie, et à l’honnêteté qui le définissait. Que son héritage nous inspire à vivre de façon authentique, en appréciant la beauté de la vérité dans tous les aspects de notre vie.
Dre Eilish Cleary (1963-2024)
Eilish Cleary, de Penniac (N.-B.) est décédée à Fredericton le 22 mars 2024 à l’âge de 60 ans d’un cancer des ovaires, tandis que sa famille se trouvait à son chevet.
Fille de John et Mary Cleary, Eilish est née à Dublin, en Irlande, en 1963. Elle avait quatre frères et sœurs, Brid, Kevin, Fiona et Siobhan. À l’âge de 22 ans, Eilish est devenue la plus jeune médecin d’Irlande à l’époque. Elle a ensuite passé une grande partie de sa vie à travailler au Canada, où elle s’est installée avec sa famille proche en 1998. Eilish croyait profondément en l’accès aux soins de santé pour tous, et a œuvré toute sa vie pour en faire une réalité.
Avec Gerard Beirne, Eilish a eu quatre enfants, James, Luke, Sorcha et Cormac, qu’elle aimait tendrement. Amatrice de voyages, elle a su partager cette passion à ses enfants dès leur plus jeune âge. En 1998, la famille est partie s’installer dans le nord du Manitoba et a vécu dans la Nation crie de Norway House, où Eilish travaillait à l’hôpital. Ce déménagement devait être temporaire, mais elle a ensuite trouvé un autre emploi au Manitoba, qui est devenu le lieu de résidence de la famille pendant de nombreuses années. Plus tard, Eilish est déménagée avec sa famille au Nouveau-Brunswick, où elle a accédé au poste de médecin-hygiéniste en chef.
C’est également dans cette province qu’Eilish a fait la connaissance de Paul Meyer et découvert qu’ils partageaient la même passion pour les voyages et les sports nautiques d’aventure. Ils ont acheté ensemble une maison à Penniac et ont beaucoup travaillé sur la propriété, où ils ont construit un refuge et aménagé des sentiers de randonnée dans les bois à l’arrière. Dans les années qui ont suivi, le couple est souvent revenu explorer la propriété, parcourant ses collines boisées pendant des heures. Ce confortable refuge niché dans la forêt, Eilish l’a porté dans son cœur jusqu’à ses derniers jours. Conformément à ses souhaits, ses cendres seront rapportées en Irlande.
Le souvenir d’Eilish Cleary restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connue et aimée.